Notre analyse

Il est difficile de comprendre l’attitude des porteurs du projet, en particulier du SDEDA à l’égard d’habitants et d’opposants à l’incinérateur. Nous partageons le sentiment exprimé quasi-unanimement par les élus sur ce qui semble être une volonté du SDEDA si ce n’est d’intimider les opposants au moins de taper au porte-feuille de ces derniers pour les faire taire.
Le lancement très rapide des travaux participe également de cette méthode du "bulldozer" alors même que des recours seront sans doute engagés. A tout le moins, il semblait raisonnable d’attendre l’épuisement des délais de recours avant d’entamer des travaux qui pourraient être stoppés.
Cette stratégie, où l’on montre les muscles à défaut de pouvoir convaincre par l’intelligence, ne donne rien de bon et ne fait qu’exacerber les tensions. Elle disqualifie un peu plus un projet dont la pertinence ne résiste plus aux analyses. Avec plus de virulence que nous ne l’avons jamais fait, les élus, dans cet article, disent clairement avoir été trompés.
Nous appelons donc chacun à se ressaisir ; et, pour ouvrir le dialogue, éviter d’engager des millions d’euros dans un projet de toute évidence obsolète, nous appelons les élus qui sont là pour faire vivre le débat, à faire stopper les travaux engagés.