Derrière le projet d’incinérateur aubois se jouent des enjeux écologiques, démocratiques, économiques de dimension nationale. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Europe s’est saisie de la question de l’incinération des déchets ménagers pour demander aux Etats membres un moratoire sur tous les nouveaux projets.

70 % des candidats ont répondu au questionnaire que nous leur avons soumis ; 70 % représentant l’ensemble des partis, à une exception : Les Républicains.
A cet égard, nous nous étonnons qu’aucun député sortant, notamment celui siégeant à la commission Développement Durable de l’Assemblée Nationale, n’ai trouvé l’opportunité de répondre à ces questions, toutes d’ordre national.
Nous nous étonnons qu’aucun des députés sortants ne semble s’intéresser à cette question du développement de l’économie circulaire au coeur du questionnaire proposé. Signalons que les effets des mesures que nous proposons, en plus de s’inscrire dans un nouveau modèle économique, rendraient possible ou non le seul projet d’incinérateur en France métropolitaine. Elles portent donc une dimension nationale et des effets locaux qu’aucun candidat ne peut négliger.

  • 80 % des candidats qui nous ont répondu se sont engagés à soutenir activement le développement du tri la source des biodéchets.
  • 72 % des candidats qui nous ont répondu se sont engagés à prendre en compte l’obsolescence des produits dans la fiscalité.
  • 77 % des candidats qui nous ont répondu se sont engagés à réorienter les budgets vers les activités Zéro déchets
  • 68 % des candidats qui nous ont répondu se sont engagés à augmenter la TGAP sur l’incinération et l’enfouissement afin de favoriser la réduction et le recyclage.
  • 63 % des candidats qui nous ont répondu se sont engagés à élaborer un scénario national Zéro Déchet organisant la réduction des capacités de traitement.
  • 63 % des candidats qui nous ont répondu se sont engagés à faire appliquer le moratoire européen.
  • 72 % des candidats qui nous ont répondu se sont engagés à traduire en actes législatifs les recommandations de l’ADEME sur ce sujet.
  • 72 % des candidats qui nous ont répondu se sont engagés à refonder le processus de consultation des citoyens sur ces projets.

Nous sommes donc satisfaits de l’intérêt que ce sujet à susciter.
Ces résultats nous montrent qu’une large majorité des candidats considère que non seulement la réduction des déchets est nécessaire mais qu’il faut la soutenir activement à travers des mesures législatives, fiscales et environnementales.