Notre analyse

A Sainte-Savine : Dans la foulée de La Chapelle Saint-Luc, la municipalité de Sainte-Savine a clairement exprimé son refus de voir se construire le projet d’incinérateur. Les interventions ont, ici aussi, montré que le chemin à prendre était celui de la prévention, du tri et de la valorisation matière.
Nous saluons également les prises de position qui ont insisté sur la nécessité d’un débat démocratique sur de tels dossiers.
Nous saluons enfin les élus qui, sur ce projet, ont su évoluer en écoutant et confrontant nos arguments à ceux du SDEDA et de Véolia.

A Troyes : Les réserves émises par le Conseil de Troyes ne laissent guère de place au doute. Compte tenu des conditions mises pour les lever [1], il faut considérer que cet avis est, de facto, défavorable au projet tel qu’il est ici présenté. Plus encore, les interventions successives, de tous les bords de l’échiquier, ont très largement conforté les analyses que nous faisons. Un quasi-consensus s’est exprimé pour estimer que ce projet ne répondait plus aux recommandations et même aux obligations légales en terme de réduction des déchets.
L’engagement des collectivités pour 40 ans ne peut être donné pour un projet d’incinérateur qui présente de telles incertitudes (environnementales, capacité, solidité économique...). C’est en somme ce qu’il faut retenir des débats qui ont eu lieu.
Là encore, il faut saluer les élus qui, au delà des appartenances politiques, ont perçu que l’incinérateur proposé représentait une impasse et que la voie à prendre était celle de l’économie circulaire.

[1Attendre la mise en place du plan régional et l’accord de la commune de La Chapelle