Incinérateur de Vaux-le-Pénil : L’agglomération de Melun reconnue coupable de mise en danger de la vie d’autrui
7 mars 2018, 14:17, par piot
Bonjour,
A découvrir d’autres articles dans la presse nationale....Peut être que ce jugement fera "chou blanc" au niveau local...A suivre.....
Une dizaine de riverains morts du cancer, selon les parties civiles
Mais, pour les victimes et la mairie de Maincy, qui se sont constituées parties civiles, le mal était déjà fait : des contaminations humaines se sont faites par le biais de l’alimentation (lait, œufs…). Selon elles, une dizaine de riverains sont morts de cancers ces dernières années, notamment de « lymphomes non hodgkiniens », qui se développent à partir de cellules du système lymphatique. Une dizaine d’autres en souffrent aujourd’hui.
Lors du procès, en novembre et décembre, la communauté d’agglomération de Melun Val-de-Seine, propriétaire-exploitant de l’incinérateur, avait comparu pour mise en danger de la vie d’autrui entre 1999 - date d’un premier arrêté préfectoral - et 2002, ainsi que pour poursuite d’une installation classée non conforme.
>> La pollution de l’air, un serial killer qui tue à petit feu
Toutefois, au dernier jour d’audience, la procureure de la République avait laissé au tribunal le soin de se prononcer sur le délit central du dossier, la mise en danger, estimant qu’un risque « tangible de cancer » lié aux dioxines n’était pas caractérisé dans ce dossier.
S’appuyant sur une étude menée en 2006 par l’Institut national de veille sanitaire (InVS) et l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, elle avait expliqué, rappelle Le Monde, que les dioxines sont un cancérogène « assorti d’un effet de seuil ». Et que même les plaignants ayant largement consommé des produits soumis aux effets du panache de l’incinérateur « ne présentent pas de taux d’imprégnation correspondant à des niveaux susceptibles d’entraîner des effets sanitaires ».
Bonjour,
A découvrir d’autres articles dans la presse nationale....Peut être que ce jugement fera "chou blanc" au niveau local...A suivre.....
Une dizaine de riverains morts du cancer, selon les parties civiles
Mais, pour les victimes et la mairie de Maincy, qui se sont constituées parties civiles, le mal était déjà fait : des contaminations humaines se sont faites par le biais de l’alimentation (lait, œufs…). Selon elles, une dizaine de riverains sont morts de cancers ces dernières années, notamment de « lymphomes non hodgkiniens », qui se développent à partir de cellules du système lymphatique. Une dizaine d’autres en souffrent aujourd’hui.
Lors du procès, en novembre et décembre, la communauté d’agglomération de Melun Val-de-Seine, propriétaire-exploitant de l’incinérateur, avait comparu pour mise en danger de la vie d’autrui entre 1999 - date d’un premier arrêté préfectoral - et 2002, ainsi que pour poursuite d’une installation classée non conforme.
>> La pollution de l’air, un serial killer qui tue à petit feu
Toutefois, au dernier jour d’audience, la procureure de la République avait laissé au tribunal le soin de se prononcer sur le délit central du dossier, la mise en danger, estimant qu’un risque « tangible de cancer » lié aux dioxines n’était pas caractérisé dans ce dossier.
S’appuyant sur une étude menée en 2006 par l’Institut national de veille sanitaire (InVS) et l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, elle avait expliqué, rappelle Le Monde, que les dioxines sont un cancérogène « assorti d’un effet de seuil ». Et que même les plaignants ayant largement consommé des produits soumis aux effets du panache de l’incinérateur « ne présentent pas de taux d’imprégnation correspondant à des niveaux susceptibles d’entraîner des effets sanitaires ».