
Le projet
A Thieffrain, entre Vendeuvre/Barse et Bar/Seine, un agriculteur, soutenu par le groupe agro-industriel Sanders-Duc, projette l’installation d’un poulailler géant de 90 000 volailles.
Ces poulets viendront de Belgique pour être engraissés dans l’Aube. Ils repartiront ensuite en Belgique pour y être abattus, transformés et vendus en Europe.
Le projet prévoit la construction de 2 bâtiments de 2 000m2. La densité environ de 22 poulets par m2, le maximum permis, sous réserve de dérogation, par la législation européenne.
- L’enquête publique se tient actuellement du lundi 19 septembre 2022 à 14h00 au jeudi 20 octobre 2022 à
17h00 inclus. - L’ensemble du dossier est à consulter ici : Le dossier d’enquête publique
- Les contributions à cette enquête sont à envoyer à cette adresse mailto
Quels arguments faire valoir ?
Nous vous proposons une série d’arguments à porter, si vous le souhaitez, dans vos contributions à ce projet. N’oubliez pas d’écrire explicitement votre opposition à ce poulailler géant.
- Aspects climatique & énergétique : Les poussins viendront de Belgique en camions pour être engraissés à Thieffrain, puis repartiront en Belgique pour y être abattus, transformés et vendus partout en Europe. Le coût énergétique et l’impact carbone seront donc désastreux.
- Eau : Le projet de poulailler consommera chaque année, l’équivalent de la moitié de la consommation des habitants la commune de Thieffrain. Dans une zone fortement soumise à la sécheresse, cette sur-consommation pour un tel projet n’est pas acceptable.
- Aspect environnemental : Le poulailler serait implanté au coeur d’une zone humide classée et protégée et à quelques encablures de zones naturelles protégées (ZNIEFF, Natura2000...). Il fait donc peser des risques environnementaux réels sur l’environnement immédiat, notamment en terme de pollution des eaux.
- Dimensionnement et bien être animal : Avec 90 000 poulets sur 4 000m2, ce projet atteint les limites maximum en Europe de ce qu’on peut autoriser (par dérogation) pour des élevages de volailles. La densité des poulets sera la pire qui puisse être permise : 22 poulets/m2. De telles conditions d’élevage ne permettront évidemment pas le respect du bien être animal et contribueront à accroître les risques sanitaires (épizootie du type "grippe aviaire")